On dit d’une personne qu’elle est nymphomane quand celle-ci est obsédée par le sexe. Comme toutes les addictions, le manque de sexe peut provoquer chez elle, une profonde dépression.
La réponse est donc oui ! La nymphomanie, à ne pas confondre avec l’hypersexualité (qui a un grand appétit sexuel) est bel et bien une maladie ! Il s’agit d’un comportement pathologique et addictif qui ne se soigne pas seul. Elle se caractérise par un besoin compulsif de faire l’amour sans se soucier de la personnalité, de l’apparence, du partenaire avec qui ils pourront assouvir ce besoin imminent. La femme nymphomane est incapable d’entretenir une relation unique. Elle se laissera envahir pas ses pulsions sur son lieu de travail, dans sa vie sociale et familiale. Ils arrivent même qu’elles se mettent en danger en faisant l’impasse sur les protections intimes tellement l’envie est forte.
La nymphomanie est un mécanisme de défense symptomatique d’un problème non résolu. Il faudra alors trouver la cause de ce mal-être et s’engager dans une thérapie pour pouvoir comprendre cette addiction. Il existe également des traitements médicaux qui inhibent la libido. Seul inconvénient, les patientes deviennent tributaires de ce médicament et l’envie revient après l’arrêt de celui-ci.
La nymphomanie n’est pas une fatalité et ce traite comme n’importe quelle pathologie. Avec de la patience et un thérapeute de confiance, il est tout à fait possible pour elles de découvrir la sexualité sous un autre angle.